dimanche 9 novembre 2008

Je m'envole

Je m'envole
dimanche 9 novembre 2008

Voilà, je prends pied sur terre, je me raccroche au web. Ou dois-je plutôt dire que je m'envole puisque je me raccroche à cet espace qui donne accès à l'ensemble de l'humanité?

Étrange de penser que lorsque'on pose ce geste, on peut se retrouver d'un seul clic à l'autre bout du monde, comme si l'on faisait une expérience de téléportation.

J'ai l'impression d'entrer en contact par télépathie avec toute l'humanité, d'entrer dans la noosphère dont parle Teilhard de Chardin, cette couche pensante qui recouvrirait la terre comme le fait l'atmosphère, une couche pensante qui ferait que tout le monde communique avec tout le monde sans même sans rendre compte.

Oui, voilà, j'échappe à la solitude, je m'envole à la rencontre des hommes et des femmes de ce monde. J'ai même l'impression que mes mots iront errer dans la voie lactée avant de s'égarer dans l'espace sidéral pour aller enfin se perdre aux confins de l'univers. Je me fais même l'illusion qu'ils voyageront à la vitesse de la lumière et qu'il seront captés au passage par d'autres êtres vivants piègés sur de lointaines planètes et qui pleureront de joie en découvrant qu'ils ne sont pas seuls dans cet immense univers.

Mais tout ça c'est un rêve bien entendu mais j'ai toujours rêvé d'échapper à ma condition humaine et jouer à Alice au pays des merveilles.

Quels sont donc, en fin de compte, ces messages que je veux livrer au monde entier? Rien de vraiment important, je vous assure. Mon projet est d'abord d'écrire pour le plaisir d'écrire. Écrire sans être obligé de me chercher un éditeur comme je l'ai fait trois fois jusqu'à maintenant.
Eh bien, je veux d'abord parler d'astronomie. C'est mon dada. J'envisage d'en parler par petits chapîtres, égrenés le long des semaines. Rien de compliqué, de la vulgarisation. Une sorte de «Astronomie pour les nuls», avec des illustations.
Puis, je veux aussi raconter de petites histoires de mon cru. Des petites histoires fantaisistes, si possible teintées d'humour. j'adore conter des histoires. J'ai même publié deux recueils de nouvelles.

Peut-être même risquerai-je un petit poème ici et là.

Et puis aussi de petits détours dans l'actualité. Qui sait? On verra bien.

Voilà pour cet avant-propos.
Jean Marcoux

3 commentaires:

Dominique a dit…

Bonjour Jean,

je suis très heureuse de découvrir votre nouveau blog que je vais mettre en lien dans www.chemindevie.net ! Il mérite d'être découvert !

J'ai commencé votre livre et c'est un vrai voyage à travers vos mots qui m'emportent... c'est magnifique, vraiment !

Je suis heureuse de voir que vous avez pris la colombe du peintre René Magritte pour imager votre premier article. C'est un peintre que j'aime beaucoup mais peu connu ici... !

Au plaisir de vous revoir !

Jean Marcoux a dit…

Bonjour Dominique,

Ma fausse modestie s'accommode fort bien des belles choses que vous me dites.

L'après-midi que nous avons passé ensemble m'a fait découvrir, à moi et aux autres participants, la personne attachante que vous êtes. Alors, bien sûr que nous nous reverrons.

Merci de mettre mon blogue en lien avec chemin de vie.

Je ne savais pas que la colombe était de René Magritte. Merci de me l'apprendre.

Au plaisir,

Jean

cinealain a dit…

Grâce à Armelle je découvre maintenant votre blog. Un piège. J’y ai passé une bonne partie de l’après-midi mais, pour mon plus grand plaisir. D’un article à un autre je m’arrête sur celui-ci pour vous faire part de la délectation ressentie à la lecture de vos articles. Vos mots utilisés sont simples et pourtant profonds. Vous avez cette incroyable capacité à rendre l’inaccessibilité de certaines sciences à la portée de tous. J’ai toujours à portée de main votre article sur l’atome. Ce vide dont nous sommes faits me remplit d’aise et par voie de conséquence, de légèreté. Dans ces temps difficiles pour beaucoup trop d’entre nous, je me trouve très privilégié de pouvoir m’extasier devant l’immensité dont je peux profiter du plus haut des Pyrénées ou devant l’océan quand l’envie me prend de laisser partir mes pensées au rythme des vagues. Je n’ai plus les moyens « d’échapper à ma solitude » comme vous, mais j’ai appris à en faire une alliée. Et dans ce monde virtuel je suis bien chanceux d’avoir trouvé les belles pages d’Armelle et vos articles qui savent si bien remettre les choses à leur juste place. Très sincèrement, merci. Bien cordialement. Alain