samedi 4 avril 2009

Ma place dans l'univers

Mes ancrages - Capsule No 1
janvier 2009

Ma place dans l’univers

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que la terre n’est pas le centre de l’univers. On a pourtant longtemps cru que c’était le cas. Il faut bien admettre que, à première vue, tout semble tourner autour de nous : lune, soleil, étoiles et autres astres. Pas étonnant donc que nos ancêtres aient perçu leur astre comme le centre de l’univers. Il a fallu attendre jusqu’au XVIe siècle pour que de grands esprits comme Copernic et Galilée fassent un premier pas pour sortir du géocentrisme et placer le soleil au centre de l’univers, conception qui fut à son tour dépassée lorsqu’on découvrit l’immense troupeau (la Voie lactée) dont faisait partie le système solaire. Et encore plus dépassée lorsqu’on découvrit que l’univers était peuplé de milliards d’autres galaxies évoluant dans un cosmos vieux de plus de quatorze milliards d’années.

Déjà donc, je sais que je vis dans un univers dont mon imagination n'arrive pas à cerner les contours et que la terre n’en est pas le centre.

Je ne vous apprendrai rien non plus si je vous dis que l’homme n’est pas le nombril de l’univers. On l’a pourtant cru bien longtemps au point de penser que le Dieu tout-puissant qui avait créé l’immense univers entretenait un lien privilégié avec sa petite créature au point de lui apparaître dans le désert pour lui donner les tables de la Loi et même de lui envoyer son propre fils pour le sauver. Il n'y a pas de commune mesure entre l'immensité de l'univers et ces fables lilliputiennes.

On peut croire si l’on veut à la création du monde par un Être tout-puissant mais de là à croire qu’il intervient dans le quotidien de nos vies, il y un pas. Je peux comprendre que, devant les mystères de l’univers, l’homme ait senti le besoin de s’inventer un protecteur soucieux de son bien-être mais je crois, qu’aujourd’hui, il faut ranger ces conceptions au rang des légendes. Je ne rejette pas pour autant l’idée de Dieu, j’y reviendrai un autre jour, mais je ne crois pas à un Dieu interventionniste, un Dieu providence.

Publié par Jean Marcoux à l'adresse 14:09

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